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RDC : Les participants s’approprient les acquis des ateliers sur le journaliste environnemental à l’Université Bilingue du Congo

Les ateliers de renforcement des capacités des hommes et femmes professionnels des médias et des étudiants et étudiantes sur le journalisme environnemental s’est terminé ce 28 octobre 2023. Ils se sont tenus dans la salle de conférence de l’Université Bilingue du Congo, sise dans la ville de Bukavu, province du Sud-Kivu, en République Démocratique du Congo.

Trente participants à ces ateliers ont été outillés sur le journalisme environnemental à travers plusieurs sujets thématiques touchant la sensibilité des professionnels des médias et des étudiants en communication sur l’urgence environnementale.

Marcellin KASAGO est enseignant, chercheur et consultant indépendant en étude des médias pour la paix et le développement. Il est parmi les formateurs et facilitateurs des ateliers de renforcement des capacités des journalistes, professionnel(le)s des médias et étudiant(e)s en communication sur le journalisme environnemental. Il revient sur les impressions reçus des participants à ces assises.

« Mes impressions sont très bonnes, des impressions de satisfaction par rapport aux participants. J’ai été content d’avoir devant moi des participants qui sont intéressés, actifs, qui ont la soif d‘apprendre et d’apporter leurs contributions. Lors des débats tout le monde était mobilisé à discuter. »

Par rapport aux casquettes des participants, constituées essentiellement des professionnel(le)s des médias et des étudiant(e)s en communication, Marcellin KASAGO pense que les ateliers ont touché chacun de manière individuel.

« Pour ce qui concerne les matières apprises de manière générale, il y a possibilité que cela puisse toucher les participants, et cela, de manière individuelle. Les préoccupations portant sur l’environnement ne concernent pas une catégorie de personnes. Cela concerne tout le monde et tout le monde doit agir. S’il faut entrer dans le domaine journalistique, ceux qui sont dans la profession ont compris que c’est une nécessité. Ils ont compris que la thématique de l’environnement n’est pas à prendre au second plan mais ils doivent le prendre à bras le corps  en vue d’en faire des sujets de rédaction au regard des enjeux environnementaux actuels. Pour ce qui concerne les étudiants, ils sont aujourd’hui au banc de l’école pour apprendre mais demain ils seront dans la profession. C’est déjà une façon pour eux de comprendre que les sujets environnementaux méritent d’être placés au premier plan. Une manière de pousser les étudiants en communication de faire des recherches et de travailler déjà sur cela. » 

Amplifier la voix des étudiants en communication sur l’urgence environnementale

Etudiante de l’Université officielle de Bukavu en Sciences d’information et communication  FURAHA NTABALA NATHALIE, trouve une opportunité d’amplifier la voix vert à travers le cercle des étudiants en communication au sein de son université.

« Ce qui m’a beaucoup plus intéressé c’est le fait qu’on ait parlé de l’environnement, une question qui était au départ un peu négligé dans les médias et qui devrait y être parmi les sujets les plus importants. On devrait donc faire des sujets de l’environnement une urgence au regard des enjeux actuels. »

En tant qu’étudiante, elle trouve que l’urgence environnementale devrait préoccuper autant les étudiants en Communication.

 « En tant qu’étudiant, j’ai le devoir de parler des acquis de ces ateliers à travers le cercle de recherche des étudiants en science de l’information et de communication à l’Université officielle de Bukavu. A partir de ce cercle, nous avons la possibilité de relayer les connaissances acquises au public. Personnellement, je suis motivé à écrire  des articles et divulguer des images qui peuvent parler en ligne et cela va permettre aux populations de comprendre l’urgence environnementale. »

Journalisme environnemental via les Radios communautaires et environnementales

En tant que journaliste à la radio communautaire et environnementale GORILLA FM, GORETTE SIFA MASTAKI pense que ces ateliers lui ont motivé au savoir-faire dans son métier.

« Cette formation est un acquis pour moi au regard de l’ignorance de la communauté et des journalistes sur les questions environnementales. Bien que nous soyons journalistes, nous ne sommes pas toujours outillés en matière environnementale. Cette formation nous a donné des connaissances sur les thèmes environnementaux, la communication et média, le bilinguisme en journalisme environnemental. Le journaliste doit être bilingue en vue de mieux communiquer en environnement dans les langues locales et internationales. »

D’où, les stratégies de communication en environnement acquises lui permettront de renforcer la sensibilisation communautaire sur la protection de l’environnement, les conséquences du braconnage et de la déforestation.

« Les acquis de cette formation me suscitent à renforcer et intensifier les stratégies de communication et de sensibilisation auprès de la communauté sur la protection de l’environnement et de la biodiversité mais aussi cela me suscite à sensibiliser la population sur les conséquences du braconnage et de la déforestation. Les matières apprises dans les ateliers me permettront également de bien préparer et traiter mes sujets de reportage, les émissions, les spots de sensibilisation en matière environnementale. »

Après ces quatre jours d’ateliers, les trente participants ont reçu des certificats de participation. Cette activité s’inscrit dans le cadre du projet « Promouvoir l’excellence dans l’enseignement du journalisme en Afrique », financé par l’UNESCO à travers le Wits centre for journalism et l’Ecole de Journalisme et d’études médiatiques de l’Université de Rhodes, mis en œuvre par l’Université Bilingue du Congo en République démocratique du Congo.

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