A propos de nous

ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTS

Une enquête scientifique a été menée au courant de l’année 2022 en vue de déterminer les facteurs de la demande en matière d’éducation supérieure et universitaire dans notre milieu. L‘enquête avait ciblé 330 parents d’étudiants et 330 étudiants (garçons et filles) des familles différentes intéressés par l’enseignement supérieur privé. Il en ressort que les attentes premières des personnes interrogées portent essentiellement sur la qualité de l’enseignement, le suivi des étudiants et la compétence des professeurs ; une très grande importance a été portée sur la bonne organisation des cours avant même l’équipement ; le choix de l’institution étant donc déterminé par le sérieux de la structure (réputation sociale) suivi des débouchés professionnels en fin des études.

Composé des instituts spécifiques, l’UBC (Université Bilingue du Congo) organise des études en quatre Facultés.

Chacune des quatre facultés est la toute première de l’institut qui porte son nom. Les quatre instituts ont vocation de s’épanouir et ouvrir des nouvelles facultés dans leur sein autant que l’UBC ouvrira des nouveaux instituts à la longue. L’organisation de l’UBC en instituts scientifiques spécifiques est fondé sur la mission de l’établissement initiateur et des types de services retenus sur les documents légaux (extrait du RCCM et numéro Identification Nationale) de cette entreprise.

Après la période de trois ans, le fonctionnement de l’UBC obtiendra du ministère de tutelle un avis favorable pour sa viabilité et un arrêté d’autorisation. Nous pourrons désormais concentrer nos efforts sur l’élargissement progressif de sa composition notamment l’obtention des nouvelles autorisations pour faire fonctionner des nouvelles filières au sein des instituts existants et au besoin la création des nouveaux instituts.

Durée des études et appellation du diplôme à délivrer:

Dans le cadre du processus de Bologne en cours, on exige 180 crédits ECTS (European Credit Transfering System) pour un Bachelier, suivis de 120 crédits ECTS pour un master. La durée des études et appellation des diplômes à délivrer par l’UBC se conformeront aux prescrits de la loi-cadre No 14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement national qui a adopté, en son article 98, pour l’Enseignement Supérieur et Universitaire, le système Bachelor/Bachelier, Maitrise et Doctorat, en sigle BMD/BMD. La structure de ces études est de 3 ans pour le premier cycle, 2 ans pour le deuxième cycle et d’au moins 3 ans pour troisième cycle. A chacun de ces cycles correspond un diplôme équivalent. Ce système se fonde sur :

  • Des grades académiques lisibles et comparables ;
  • L’homogénéité des programmes ;
  • Le système des crédits : leur capitalisation et leur transfert ;
  • La semestrialisation de l’année académique ;
  • La mobilité des enseignants, des étudiants et des chercheurs ;
  •  La compétitivité : agence d’Assurance-Qualité ;
  •  L’employabilité des produits formés ;
  •  La modernisation de la gestion académique en recourant aux TIC à tous les niveaux.

Les Etats Généraux de l’Enseignement Supérieur et Universitaire tenus à Lubumbashi du 6 au 14 septembre 2021 ont établi des nouveaux repères dans le sens d’assurer pour l’Enseignement Supérieur en RDC une lisibilité et une adéquation aux besoins du marché de l’emploi. L’UBC se range derrière la généralisation de la réforme Bachelor-Master-Doctorat (BMD) dès sa première rentrée académique 2023-2024 avec en toile de fond la réforme curriculaire dans le but de favoriser l’arrimage en cohérence avec le cadre normatif contextualisé du système BMD. Par conséquent, à l’issue de la formation au sein de chaque filière d’études, les candidats peuvent prétendre aux diplômes suivants:

Le premier cycle dure trois ans et donne accès au diplôme de Bachelor (Bac + 3) Le deuxième cycle organisé en différentes orientations de filières donne accès au diplôme de Master. Ce cycle sera progressivement organisé en mesure que le ministère de tutelle nous en accordera les autorisations pertinentes.

Les programmes complets des cours pour chaque filière et chaque département sont présentés sur des maquettes en annexe. Ces programmes sont réalisés à partir des maquettes publiées par le ministère de l’ESU pour les filières concernées. Tout en observant scrupuleusement les dispositions pertinentes établies par le ministère de l’ESU notamment pour ce qui concerne :

  • (1) le volume horaire des cours et leurs crédits respectifs,
  • (2) les matières transversales,
  • (3) le nombre d’heures retenues pour un crédit et nombre de crédits par semestre ;
  • (4) la semestrialisation et le nombre de crédits à étudier par trimestre.

L’instruction Académique de son Excellence Monsieur le Ministre de l’ESU fixera le calendrier académique pour un bon fonctionnement de tous les Etablissements d’enseignement supérieur et universitaire du pays et notre institution, l’Université Bilingue du Congo, sera tenu de l’observer scrupuleusement et s’y conformer.

Durée d’une année académique : une année académique à l’UBC correspondra à la durée du calendrier académique retenu dans l’instruction académique de chaque année et émanant du ministère de tutelle.

II. OBJECTIFS INSTITUTIONNELS (Profil du cadre à former)

L’UBC consacre l’alignement de l’enseignement et de l’apprentissage de l’anglais sur l’objectif éducatif de développement durable (ODD4) dans l’enseignement secondaire et supérieur, enseignant localement, mais avec la perspective globale en adéquation avec les compétences du 21ème siècle à travers les 4C. Les activités de recherche doivent être dictées d’une part, par l’impératif de répondre adéquatement aux besoins réels de la région et aux aspirations profondes de la population s’y trouvant, et d’autre part, par celui de l’apport qualitatif au savoir universel par son ouverture au monde scientifique.

L’université bilingue du Congo a pour objectifs l’Enseignement et la recherche scientifique et les autres activités connexes telles que la création des Instituts et des écoles ainsi que les Centres de recherche.

La résolution 71/288 adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies (en date du 24 mai 2017) rappelle, en outre, le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui confirme que toutes les cultures et toutes les civilisations peuvent contribuer au développement durable, dont elles sont des éléments indispensables. On considère que le respect de la diversité culturelle et linguistique est essentiel à la promotion de l’esprit d’ouverture, d’équité et de dialogue autant que le rôle que joue le multilinguisme comme valeur fondamentale de l’activité intellectuelle dans ce siècle de mondialisation.

En effet, les langues associent points communs et particularités. Elles reflètent l’idée d’un monde uni qui tire sa force de sa diversité. Ainsi, une prise en charge de la diversité sociolinguistique existante résultant de la présence constante des langues étrangères sur le territoire national et les contacts interculturels récurrents des citoyens congolais avec les citoyens d’ailleurs s’avère nécessaire.

Le bilinguisme éducationnel que l’UBC entend adopter est à interpréter comme un projet éducatif (d’où le terme éducation bilingue) qui fait de l’enseignement des langues un élément central du développement de la personne en société et de la société elle-même. Pour nous, l’éducation bilingue signifie que les apprenants étudient des matières scolaires typiques – par exemple, les sciences ou le droit – dans une langue supplémentaire qu’est l’anglais et certaines matières dans leur langue officielle qu’est le français, ou alors qu’ils peuvent étudier la même matière dans deux langues.

Pratiquement, il est question de former les élèves finalistes du secondaire en langue anglaise à partir des vacances et continuer cette formation le long de leur cursus. Conformément aux directives du CECRL (cadre européen commun de référence pour les langues) un apprenant ayant atteint et terminé avec succès le niveau B1 est capable de parfaire le reste de sa formation (notamment avec des modules d’anglais professionnel), c’est-à-dire, commencer à étudier les matières de son domaine professionnel ou scientifique en anglais. Dès lors, il est donc possible de prendre avantage des deux mois de vacances pour donner des cours accélérés aux élèves en fonction de trois heures d’anglais par séance (15h par semaine) et ainsi couvrir un module et demi. Par la suite, un module et demi seront couverts pendant le premier cycle académique en fonction de 150 heures d’anglais de la première année à la troisième année. Cette nouvelle tradition d’apprentissage à laquelle l’UBC souscrit consacre une immersion en anglais et en Swahili (deux langues internationales importantes pour l’intégration régionale et internationale des citoyens congolais).

En tant qu’université, l’UBC, est une communauté académique qui, de manière rigoureuse et critique, entend contribuer à la sauvegarde et au développement de la dignité humaine et du patrimoine culturel par la recherche, l’enseignement et les divers services offerts aux communautés locales, nationales et internationales. Elle se voit reconnaître l’autonomie institutionnelle nécessaire à son existence effective et garantir aux membres de sa communauté universitaire la liberté académique dans le respect des droits de l’individu et de la communauté, dans les limites des exigences de la vérité et du bien commun en ces termes :

  • – Contribuer à la réussite de la vision externalisée et intégrative de l’éducation en préservant les atouts nationaux tout en brisant les barrières linguistiques qui freinent les ambitions de beaucoup de finalistes de l’enseignement supérieur congolais ;
  • – Contribuer à la formation universitaire en s’alignant au standard international tout en facilitant l’épanouissement professionnel, artistique, académique des universitaires congolais par la facilité de communiquer avec le monde extérieur;
  • – Faciliter la mobilité des étudiants et des chercheurs en Afrique Centrale et au monde notamment par l’intégration du bilinguisme dans leur formation universitaire;
  •  

 

Pour ce faire, l’UBC propose intégrer deux innovations principales à savoir :

  • 1. La capitalisation du volume horaire réservé à l’anglais depuis premier semestre tout en y intégrant la révolution souhaitée dans la pédagogie et le contenu du cours d’anglais. Ainsi, les modules certifiés conformes aux directives du cadre européen commun de référence seront utilisés par notre école des langues pour amener nos candidats au niveau B1 à partir du premier semestre de la première année.
  • 2. La disponibilité de l’enseignement à distance à travers la construction de sa médiathèque déjà en cours de réalisation.

 

Objectifs Spécifiques :

  • Développer la recherche scientifique en intégrant les innovations qui rapprochent la science au service social;
  • Renforcer les capacités de la jeunesse congolaise afin de la rendre utile à la société ;
  • Former des cadres de conception et des ingénieurs directement opérationnels et compétitifs sur le marché du travail.
  • Assurer l’ouverture au monde par la technologie de l’information et la communication multilingue.

 

III. PROGRAMMES DES COURS

 

Le développement et la mise en œuvre d’un curriculum pour une éducation plurilingue et interculturelle impliquent un grand nombre d’activités à plusieurs niveaux du système éducatif :

niveau international («supra»), niveau national/régional («macro»), institutionnel («méso»), niveau de la classe, du domaine d’enseignement ou de l’enseignant («micro») ou même individuel («nano»). Ces niveaux interagissent et doivent tous être pris en compte dans la planification curriculaire continue.

Les démarches curriculaires académiques actuelles lancées par le ministère de l’ESU en RDC font preuve de courage et de détermination à révolutionner le secteur en coordonnant la progression des compétences à travers les différents enseignements et en identifiant des compétences transversales favorisant la cohérence entre les apprentissages.

L’UBC s’emploie à organiser un Curriculum pour une éducation bilingue et interculturelle tenant compte des maquettes officielles et des programmes nationaux en vigueur. Ici l’inter-culturalité désigne la capacité de participer à plusieurs groupes sociaux et à leurs cultures.

L’éducation bilingue et interculturelle répond à la nécessité et aux exigences d’une éducation de qualité : acquisition de compétences, de connaissances, de dispositions et d’attitudes ; diversité d’expériences d’apprentissage; constructions culturelles identitaires individuelles et collectives. Il s’agit tout à la fois d’augmenter l’efficacité des dispositifs d’enseignement et d’améliorer la contribution des enseignements à la réussite des étudiants ainsi qu’à la cohésion sociale.

Par ailleurs, le cœur de l’éducation plurilingue et interculturelle réside dans les transversalités à établir entre là où les langues de formation (principale, régionale ou étrangère dans le cas de l’enseignement bilingue) et les langues dites étrangères en tant que matières ainsi que les matières autres, dont les dimensions linguistiques ne doivent pas être négligées. Ainsi :

– Une mention particulière doit être faite de l’analyse du contexte sociolinguistique et de la culture éducative : variétés de langues présentes, représentations quant aux langues et au plurilinguisme, besoins et offres existantes, traditions d’enseignement, comportements verbaux attendus…

– La définition des objectifs et des contenus suppose une réflexion préalable sur le choix de la (ou des) langue(s) de formation qui se voient attribuer des finalités explicites, sur les langues proposées et leur ordre d’apparition dans le curriculum, sur le statut des langues régionales/minoritaires ou de la migration et sur les effets éventuels, parfois non désirés, de ces choix.

– La cohérence doit être recherchée, tant à l’intérieur de chaque année d’enseignement que dans le parcours d’enseignement de chaque discipline et entre les matières en fonction du profil attendu. La caractérisation des besoins langagiers ainsi que des compétences et des niveaux à atteindre par activité langagière, la conception de scénarios curriculaires permettant de coordonner, dans la durée impartie, les apprentissages mis en place, l’élaboration de documents programmatiques, le contrôle de la qualité de la mise en œuvre, etc., sont autant d’étapes nécessaires.

L’UBC entend arrimer son programme/curriculum sur les dispositions du cadre BMD conforme au processus de Bologne. La seule particularité se situe sur l’attention particulière accordée au cours d’anglais. De la première année à la dernière année du cycle de Bachelor, l’étudiant consacrera 24 crédits à l’anglais (dont 16 crédits pour l’anglais général et 8 crédits pour l’anglais technique). Il est clair que le candidat étudiant à inscrire doit d’abord passer par la formation en anglais pendant les vacances pour 150 heures (10 crédits) et poursuivre, sans relâche, au cours du premier semestre de la première Bachelor jusqu’à réaliser les 16 crédits qui aboutissent effectivement aux compétences du niveau B1 (CECRL).

Les programmes complets des cours pour chaque filière et chaque département sont présentés sur des maquettes en annexe. Ces programmes possèdent des maquettes réalisées à partir des maquettes publiées par le ministère de l’ESU pour les filières concernées. Par ailleurs, certains programmes qui n’apparaissaient pas sur les maquettes publiées par le ministère sont réalisés à partir des adaptations des programmes des universités étrangères partenaires tout en observant scrupuleusement les dispositions pertinentes établies par le ministère de l’ESU notamment pour ce qui concerne :

  • (1) Le volume horaire des cours et leurs crédits respectifs,
  • (2) Les matières jugées transversales, et ,
  • (3) La semestrialisation et le nombre de crédits à étudier par trimestre.

 

IV. LES ETUDIANTS

 

En ce qui concerne l’admission des étudiants, l’UBC fait toujours recourt aux instructions et directives pertinentes données par la Tutelle pour le recrutement des étudiants. Pour nous rassurer du niveau d’adéquation linguistique, nous procèderons au test/diagnostic de niveau de langue (anglais et français) pour tous les étudiants à inscrire quelle que soit la filière choisie. Les étudiants sollicitant une inscription spéciale seront eux aussi soumis au test de langue. Les étudiants dont le niveau sera jugé suffisant (B1-CECRL) seront reçus moyennant un test et le résultat de leur test retenu. Dans le cas contraire, l’étudiant peut être obligé de suivre des cours d’anglais jusqu’à ce que l’école des langues rassure sur son niveau d’anglais.

 

V. LES INFRASTRUCTURES

 

Notre Université va fonctionner dans l’enceinte du bâtiment situé au 271 Boulevard P.E. Lumumba, Quartier NYALUKEMBA, Commune d’IBANDA, Bukavu. Ce bâtiment qui abrite déjà les différents bureaux de l’entreprise Fondation BBC Ets est suffisant pour ériger notre institution à son commencement. L’établissement Fondation BBC loue ce bâtiment depuis juin 2021 et en vertu de ce contrat à durée de douze années civiles à partir du 14 juin 2021 reste valide pour toute la période voulue étant donné que la location consacre une garantie locative et un paiement anticipatif toujours en cours de validité lequel sera chaque foi renouvelé.

Ce bâtiment abrite déjà 4 salles de cours et six bureaux bien aménagés pour le fonctionnement de la Fondation BBC. Avec sa capacité totale de 12 locaux et deux toilettes, cet appartement nous suffit amplement pour aménager des nouveaux auditoires et davantage de bureaux, autant que nécessaire. Nous n’avons donc pas besoin d’autres locaux pour les trois années d’essai. L’équipement des salles de cours ne pose pas de problème par ce que ces locaux sont suffisamment équipés en chaises et tables, tableaux blancs et marqueurs, baffles et ordinateurs pour contenir l’organisation des cours au profit des effectifs attendus. Chacune des salles de classe a une dimension normale : la plus étroite mesure 4m/8m et la plus large mesure 8m/12. En effet, ces locaux ont toujours servi comme des salles de formation pour l’école des langues de l’établissement BBC mais aussi pour les cours d’informatique. D’ailleurs, certaines institutions d’enseignement supérieur de la place ont souvent sollicité nos locaux pour leurs cours.

Les dimensions des bureaux sont de 3m/3 pour le plus étroit et 4m/4 pour le plus large. Les bureaux sont équipés des tables, chaises, armoires et classeurs. Nous avons décidé d’attribuer ces bureaux à l’UBC pour son fonctionnement pendant les trois années d’essai après quoi l’acquisition de nouveaux bureaux sera possible soit par location d’un bâtiment plus large, soit par la construction ou l’achat de nouveaux bâtiments. Dans l’état actuel du bâtiment, avec les douze locaux disponibles, nous espérons que six autorités académiques (le recteur, l’appariteur central et les quatre doyens des 4 Facultés) seront abritées et auront assez d’espace pour travailler jusqu’à ce que les nouveaux besoins en bureaux soient ressentis.

Apres les trois années d’essai, l’établissement Fondation BBC est disposé à mobiliser des moyens matériels nécessaires pour abriter tous les services administratifs et pédagogiques (enseignants, personnel administratif, autres autorités) et faire rayonner à l’est de la RDC une université bilingue de renom et de réputation internationale.

L’UBC pourra certainement changer d’adresse dès que la construction de ses propres infrastructures sera fin prête après la période d’essai.

 

VI. EQUIPEMENTS DIDACTIQUES

 

La bibliothèque et la médiathèque

Elle est l’outil fondamental pour la vie de la formation de nos futurs cadres et techniciens. C’est pourquoi, l’équipe dirigeante s’évertue à équiper la Bibliothèque en nombre suffisant d’ouvrages selon les différentes filières que nous organiserons à court et à long termes.

Dans un premier temps, il est prévu la signature d’un accord de partenariat avec la grande bibliothèque ouverte au public de Bukavu, la bibliothèque gérée par les Peres Jésuites et située dans l’enceinte du collège Alfajiri. Cette bibliothèque de moins en moins fréquentée est pourtant située à proximité du site ou l’UBC va s’installer et non loin de la grande librairie SIM-LIVRES POUR LES GRANDS LACS.

La stratégie de mutualisation des ressources documentaires est importante et pertinente pour un enrichissement mutuel entre différentes institutions. En plus, l’UBC créera un site internet pour faciliter la recherche aux étudiants et aux chercheurs.

Le laboratoire des langues

Depuis quatre ans de son existence, l’école des langues de la Fondation BBC a équipé progressivement un laboratoire des langues dont l’équipement sert non seulement à la formation des candidats inscrits à la formation en son sein mais aussi de nombreux étudiants des départements des langues des instituts et universités de la place. L’équipement utilise par BBC dans la formation en langue lui a valu la réputation de choix et fait qu’elle devienne la plus préférée des ONGs internationales basées à Bukavu et à Goma pour la formation de leur personnel expatrie et national.

Au cours de la première année de fonctionnement de l’UBC un laboratoire informatique va être équipé sur fonds propre de la Fondation BBC en collaboration avec ses partenaires extérieurs. Les trois entreprises américaines dont Dried Fruit (spécialisée dans la Technologie de l’information et art cinématographique), Social Factor (spécialisée dans l’encadrement des petites moyennes entreprises) et Herring Group (spécialisée dans la consultance stratégique) sont des partenaires privilégiés de BBC disposes à nous accompagner dans l’implémentation de ce grand projet.

 

VII. LE SECTEUR ADMINISTRATIF

 

1. Organigramme des services académiques et administratifs,

En termes de mobilisation du personnel bilingue (administratif et académique) Bukavu et Goma ont actuellement trois avantages qui les mettent en bonne position pour organiser des programmes d’enseignement bilingues :

• La proximité de ces deux villes avec les villes anglophones de Kampala, Kigali, Dar-es-Salaam, Bujumbura et Nairobi où existent des enseignants d’université qualifiés pour les domaines d’enseignement voulus permet de prévoir qu’on peut obtenir un enseignant venant du pays voisin a moins cher que s’il venait de Kinshasa ou de Lubumbashi.

• Dans chaque établissement d’enseignement supérieur de Bukavu existent actuellement des enseignants ayant obtenus leurs diplômes de Master et doctorats (MSC et/ou PhD) sur base de bourses internationales dans des universités anglophones des USA, Canada, Japon, Afrique du Sud, Angleterre, Australie, Cameroun, Russie, Chine, Inde, Rwanda, Uganda… (des cinq continents). Ces professeurs sont revenus au Congo où ils sont obligés de ne dispenser leurs cours qu’en français pourtant la plupart de leur documentation est anglaise. Du coup, même sans être formés à l’art de la traduction, ces enseignants sont contraints de recourir à une pratique de traduction permanente des supports de leurs cours, ce qui altère la qualité de l’enseignement. Ils en sont conscients. Ils seront très satisfaits de retrouver finalement un espace anglophone dans lequel ils peuvent se vendre de manière authentique et plus aisée.

• Le personnel administratif et scientifique sera puisé parmi les jeunes congolais de Bukavu et de Goma qui ont déjà fini leurs études de Bachelor et master dans les universités anglophones de Kampala, Kigali, Dar-es-Salaam, Bujumbura et Nairobi et qui sont revenus au Congo à la recherche d’occupation après leurs études. On en dénombre des centaines actuellement qui attendent une opportunité comme celle-ci pour pouvoir y travailler confortablement.