Mission Bilinguisme

La Valeur du Bilinguisme comme Atout Fondamental à l’Employabilité dans notre Siècle

Si je dois résumer en quelques mots le sens de l’éducation voulue en ce siècle, je dirai : Une éducation adaptée aux nouvelles compétences du 21ème siècle comme technologie, le dialogue interculturel et le numérique. C’est exactement sur cet aspect du dialogue interculturel que se concentre la vision de l’UBC : Eduquer avec une vision mondialisée, une vision globaliste. Eduquer autrement.

Alvin Tofler, homme d’affaires et futuriste américain, disait il y a plus de 50 ans : « les illettrés du 21e siècle ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire, ceux-là qui ne savent pas apprendre, désapprendre et réapprendre. »

La résolution 71/288 de l’Assemblée générale des Nations Unies rappelle le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui confirme que toutes les cultures et toutes les civilisations peuvent contribuer au développement durable, dont elles sont des éléments indispensables et considère que la diversité culturelle et linguistique est essentielle à la promotion de l’esprit d’ouverture, de l’équité et du dialogue.

Par cette résolution l’ONU est, donc, consciente du rôle que joue le multilinguisme comme valeur fondamentale dans les activités humaines tout en gardant à l’esprit que les langues, qui associent points communs et particularités, reflètent l’idée d’un monde uni qui tire sa force de sa diversité.

En effet, nul n’ignore le rôle que jouent les langues dans notre performance professionnelle. Ici pensez à l’idée de la langue de travail qui peut être liée au statut professionnel, à la région du monde où vous désirez/pouvez travailler et au type d’organisation dans laquelle vous souhaitez travailler. L’une des pratiques exemplaires recommandées dans le rapport de la Commission européenne sur les langues au service de l’emploi est d’apprendre la langue du voisin. C’est qui le voisin au 21eme siècle ?

Dans un monde aussi globalisé, culturellement externalisé et librement interconnecté par le numérique, les organisations, entreprises et institutions internationales sont de plus en plus répandues et posent l’exigence de la maîtrise de deux langues internationales pour tous les citoyens soucieux d’attraper des opportunités d’embauche, d’études et de collaboration de toute nature avec le monde extérieur désormais rapproché par les technologies de l’information et de la communication.

De plus en plus de milieux de travail sont plurilingues et désirent intégrer différentes cultures et langues. Cette tendance, plutôt que l’imposition d’une seule langue dans le milieu de travail, pourrait devenir la norme obligeant ainsi les travailleurs potentiels de se conformer à une éducation du 21ème siècle qui allie excellence, ouverture internationale et épanouissement.

Quels avantages sont liés à la maitrise des langues étrangères pour les postulants à un emploi ?

Dans un processus de recrutement, un candidat a réussi à éliminer tous les autres et se retrouve seul retenu pour interview pour un poste unique. Logiquement, il se représente plus de 80% de chance de gagner le poste. Trois questions à l’interview : les deux premières en français et la dernière en anglais. Ne connaissant pas l’anglais, on lui annonce que l’employeur a fait appel au meilleur perdant de la liste et ce dernier a signé un contrat d’embauche. Morale de l’histoire ?

Avant d’examiner les avantages économiques des compétences en langue seconde ou étrangère, il faut d’abord en évaluer les avantages cognitifs et psychosociaux. Cela nous aidera à situer la recherche portant sur l’aspect économique de la langue seconde ou étrangère dans un contexte global.

Dans le domaine de la psychologie, les avantages cognitifs ont été clairement établis. Depuis le début des années 1960, les psychologues ont beaucoup étudié les effets cognitifs et neurologiques du bilinguisme. Une panoplie d’études ont démontré que les avantages débutent dans la petite enfance et perdurent jusqu’au troisième âge. Bien qu’ils soient très spécifiques, les avantages sociaux et cognitifs sont vastes et touchent autant l’amélioration des processus cognitifs que la modification de la structure du cerveau.

Certaines des compétences générales que possèdent souvent les personnes ayant des compétences en langue seconde ou ayant travaillé à l’étranger sont de nature cognitive ou psychosociale et sont davantage recherchées par les employeurs que les compétences « techniques » des personnes maîtrisant une langue seconde ou ayant souvent recours à leur langue seconde dans le cadre de leur travail.

Plusieurs employeurs savent qu’un employé bilingue fait également preuve de souplesse et d’une faculté d’adaptation, et qu’il possède des compétences en langues étrangères précises. L’employé qui possède ces qualités et qui possède également les compétences techniques et professionnelles requises peut changer de milieu de travail souvent et facilement, contrairement à l’employé unilingue. Les employeurs savent aussi instinctivement (ou le découvrent après en avoir fait l’expérience) qu’un niveau moyen de compétences langagières est suffisant; la capacité d’écoute et les compétences interculturelles de l’employé bilingue ou polyglotte vont compenser les lacunes de ses compétences langagières.

Avantages économiques du bilinguisme

Les études américaines démontrent qu’un étudiant qui apprend une langue étrangère à l’école ou au niveau postsecondaire bénéficie d’un meilleur salaire à long terme que l’étudiant qui n’a pas appris une autre langue, et cela même lorsque d’autres facteurs sont pris en compte, notamment le niveau de scolarité, le contexte familial et les habiletés cognitives.

Les gestionnaires des ressources humaines croient que les nouveaux employés qui possèdent des compétences en langues étrangères ont également des compétences transférables, notamment :

• Aptitude pour l’écoute et les relations interpersonnelles
• Sensibilisation culturelle accrue
• Détermination et discipline
• Désir d’apprendre

Dans un certain nombre d’études faites auprès des entreprises d’import-export confirment que 15 à 20 % des entreprises interrogées affirment avoir essuyé des pertes commerciales en raison de l’incapacité de communiquer dans la langue de leurs clients.

Un nombre suffisant d’études économiques ont été effectuées pour faire ressortir les avantages économiques des compétences en langue seconde ou en langues étrangères pour les personnes, pour l’entreprise ou le secteur et pour la région ou le pays. Certaines études se sont efforcées de documenter l’usage véritable d’une langue seconde ou étrangère au travail. Les résultats de ces études démontrent que les compétences techniques « spécialisées » et peut-être aussi les compétences générales ont des répercussions positives sur les compétences cognitives et sociales d’une personne.

Les études menées au Royaume-Uni ont quant à elles démontré que les diplômés en langues étrangères étaient plus susceptibles de travailler ou de poursuivre leurs études que les étudiants de programmes professionnels comme le droit et le commerce, et que leur salaire moyen était supérieur à celui des autres diplômés.

Globalement, pour l’Afrique, En accédant à l’indépendance, beaucoup de pays africains ont choisi la langue de l’ancienne puissance coloniale, pour des raisons de pragmatisme politique. Le Cameroun n’était pas en reste. Il a choisi le bilinguisme français-anglais, par fidélité à son double héritage culturel colonial. Aujourd’hui cependant, lorsqu’on regarde une carte des langues officielles sur le continent, on constate que les choix linguistiques faits à l’indépendance ne sont pas restés figés. Il apparaît clairement qu’en Afrique aujourd’hui, l’adoption ou le maintien dans le temps d’une langue officielle ne dépend plus uniquement de l’histoire coloniale du pays concerné, mais aussi de sa situation géographique, de ses ambitions sous-régionales ou de ses orientations économiques. Dans la mouvance de la mondialisation, la promotion du multilinguisme dans plusieurs pays du monde apparaît en ce 21ème siècle comme une façon de s’adapter au nouveau contexte global.

Conclusion :

Nous sommes tous d’accord sur le fait que le manque de compétences linguistiques a des effets néfastes sur le développement intellectuel, économique, professionnel et académique, au plan personnel. Et au plan organisationnel et d’entreprise, le manque de compétences linguistiques est à la base de la réticence à aborder de nouveaux marchés, problèmes attribuables aux barrières linguistiques et culturelles, perte de contrats, de chiffre d’affaires et de rentabilité…

Nous sommes tout autant d’accord que les avantages économiques des compétences en langues secondes ou en langues étrangères permettent d’accroître, sur le plan macroéconomique, le flux des échanges commerciaux et la création d’emplois comme les recherches effectuées le démontrent.

Les citoyens bilingues ont des avantages intellectuels, plus de souplesse mentale, plus de créativité, plus d’originalité dans leur façon de penser, trouvent plus facilement deux ou trois solutions à un problème. Ils peuvent trouver plus facilement beaucoup de réponses à une question ou un problème.

Les compétences langagières influent directement sur le choix de l’emploi et du secteur, plus encore que les salaires qui y sont liés. Avec tous ces avantages positifs qu’en retirent les personnes individuellement, il est clair que le bilinguisme est avantageux pour leurs employeurs également.

Les chercheurs et les décideurs mettent désormais l’accent sur les compétences en langues étrangères en tant qu’atouts, et la nécessité que les entreprises se tournent vers le plurilinguisme afin de faire face à la concurrence à l’échelle mondiale, tant sur les marchés nationaux qu’étrangers.

Les grandes entreprises sont plus susceptibles de mener leurs activités à l’échelle internationale et, par conséquent, elles ont recours autant, sinon plus, à l’anglais ou aux langues utilisées dans leurs marchés d’exportation.

En attendant la mise en place d’un programme généralisé d’éducation bilingue dans notre pays, il est urgent que :

  • 1) Les étudiants anciens et nouveaux reconnaissent la responsabilité qui est la leur de se trouver des occasions de travailler sur leurs compétences linguistiques notamment avec les langues internationales et l’anglais en priorité. Dans ce sens, l’UBC est un choix judicieux.
  • 2) Les structures qui appuient la scolarisation des étudiants intègrent la formation en langues internationales et technologie de l’information parmi les activités parascolaires ou para académiques importantes. Il en va de l’intérêt de ces étudiants car, dit-on, La véritable éducation intellectuelle ne se limite pas au seul programme de l’école.
  • 3) L’Université Bilingue du Congo offre une opportunité aux jeunes étudiants vivants à Bukavu et ses environs ainsi que ceux qui sont capables de séjourner à Bukavu pour leurs études de visiter nos offres de formation déjà disponibles sur le site www.ubc.academy et prendre leur inscription. Tous les étudiants de l’UBC apprennent l’anglais jusqu’au niveau B2 sans frais supplémentaires.

NOTRE VOCATION BILINGUE

Fondements et justification

Nul n’ignore combien la compétence linguistique est nécessaire et préalable à toute performance professionnelle et académique, à toute collaboration intellectuelle ainsi qu’à toute communication sociétale.

Dans ce monde aussi globalisé, culturellement externalisé et librement interconnecté par le numérique, les organisations, entreprises et institutions internationales sont de plus en plus répandues et posent l’exigence de la maîtrise de deux langues internationales pour tous les citoyens soucieux d’attraper des opportunités d’embauche, d’études et de collaboration de toute nature avec le monde extérieur désormais rapproché par les technologies de l’information et de la communication. Il est urgent et nécessaire d’adapter notre système éducatif supérieur aux exigences du nouveau monde en perspectives non seulement internalisées mais aussi externalisées du marché de l’emploi, si on se soucie véritablement de l’avenir professionnel des jeunes que nous formons.

Il y a lieu de prendre acte de la très riche capacité de créativité institutionnelle, curriculaire, pédagogique et didactique dont les acteurs des politiques linguistiques éducatives ont fait preuve ailleurs depuis le début du siècle en cours. La créativité soulignée ici est tout à fait en mesure de permettre, sur le long terme, de construire une éducation multilingue réalisée selon des modalités pratiques diverses dans le pays permettant ainsi aux citoyens congolais de bénéficier (au plus possible) des ressources et des opportunités (scientifiques et professionnelles) que regorge le monde, tout en fécondant ce monde par leur propre génie et contributions culturelles.

Dans l’Agenda 2030 des Nations unies (ONU) pour le développement durable, le monde s’est engagé à ne laisser personne de côté. Dans le cadre de cet agenda, la communauté internationale s’est engagée à atteindre le quatrième Objectif de Développement Durable (ODD 4) par lequel il s’engage à assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et à promouvoir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous (UNESCO, 2020, p.5).

Les contraintes imposées par l’explosion de la pandémie au COVID-19 ont démontré récemment au monde entier que les nations devraient être capables de domestiquer les opportunités localement par l’usage approprié des TIC et que le monde peut être un bureau sans qu’on n’ait besoin de quitter nécessairement son pays ou sa ville. Cependant, collaborer à l’échelle internationale exige deux compétences essentielles liées aux réalités du 21e siècle : la facilité à faire usage de l’anglais comme langue de communication internationale ainsi que la maitrise de l’outil informatique dans son dynamisme et sa complexité.

Depuis l’année académique 2011-2012, le gouvernement congolais, par l’entremise du ministère de l’enseignement supérieur et universitaire, a démontré son engagement à rendre les citoyens intellectuels congolais compétitifs sur le marché de l’emploi local et international. Reconnaissant la valeur productrice que joue la compétence linguistique dans la performance professionnelle, le gouvernement congolais ne ménage aucun effort pour offrir aux étudiants congolais les possibilités d’acquérir les compétences linguistiques requises pour leur intégration internationale. Cela, tout au long de leur parcours scolaire et académique. Ceci se fait notamment en encourageant l’apprentissage de la langue anglaise (devenue la première langue internationale) depuis l’école primaire jusqu’au niveau supérieur et universitaire.

Pour s’en convaincre, il suffit de faire référence à l’arrêté ministériel No MINEPSP/CABMIN/110/2018 du 23 avril 2018 portant création et composition de la commission d’intégration de l’apprentissage de l’anglais à l’école primaire et la lettre subséquente NO MINEPSP/CABMIN/NMK/ML/0455/2018 du ministre de l’EPSP sur le même objet. Par ces documents, le ministre de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel initie et encourage les initiatives favorables au bilinguisme (français et anglais) dans le système éducatif congolais. Actuellement, l’encouragement des écoles primaires et même secondaires bilingues à travers la république est une preuve palpable.

Au niveau supérieur et universitaire, les instructions académiques successives depuis 2011 reviennent sur l’importance que le gouvernement (à travers le ministère sectoriel) attache à l’intégration linguistique en recommandant notamment l’enseignement systématique de l’anglais à travers toutes les filières et années de formation :

EN VUE DE FAIRE FACE AUX DÉFIS DE LA MONDIALISATION, LES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION « NTIC », LE COURS D’INFORMATIQUE ET LE COURS D’ANGLAIS SONT À GÉNÉRALISER DANS LE CURSUS DE LA FORMATION SUPÉRIEURE ET UNIVERSITAIRE. Pour ce faire, le Ministère s’attèle à élaborer un plan d’intégration des cours d’Anglais et d’Informatique dans les programmes de toutes les filières d’études, à partir du premier Graduat et progressivement à toutes les années (Instruction académique n°013/MINESU/CABMIN/ MML/KOB/2011, page 38).

Depuis lors, des initiatives incessantes ont été amorcées dans nombreuses institutions à la base. Les universités et instituts supérieurs de Bukavu et de Goma, par exemple, ont créé des écoles des langues comme cellules techniques d’appui à la réussite des mécanismes de systématisation de l’anglais et de promotion du bilinguisme (français-anglais) dans l’espace académique.

Depuis neuf ans, nous nous sommes penchés particulièrement sur la question de l’expansion de l’anglais et la place que cette langue occupe en termes d’importance dans le milieu académique congolais. Nous avons mené des études préalables dont les résultats ont tous corroboré le fait de sa pertinence. A la lecture des résultats de ces études successives, nous notons qu’il existe des raisons valables en faveur de l’adoption de la langue anglaise comme langue d’enseignement dans les universités congolaises étant donné la nécessité d’armer les finalistes des universités pour les rendre compétitifs sur le marché de l’emploi.

Une étude réalisée en 2013 et publiée dans la Revue des langues vivantes et communication de l’UNIKIN, qui considérait les étudiants des premières années de graduat dans toutes les universités et instituts supérieurs de Bukavu a révélé que 93,3% des étudiants préféreraient le système bilingue (français & anglais) contre 6% qui préfèrent étudier uniquement en français. La même étude a démontré que la préférence communicationnelle, l’attrait des opportunités, la civilisation et le tourisme étaient des facteurs favorisant le penchant vers l’anglais contre le français par les étudiants congolais.

Une autre étude menée en 2019 portant sur la compétence en langue anglaise et son incidence sur la prospérité du système éducatif universitaire congolais a ciblé des chercheurs scientifiques et étudiants non-anglophones de Bukavu (toutes les universités et instituts supérieurs). Il a été démontré, par cette étude, que 98% de la population enquêtée souhaitaient faire leur troisième cycle (études, recherches, conférences, documentation) dans un système anglophone mais la non-maitrise de l’anglais était leur blocage.

La même année, nous avons mené une recherche auprès des élèves de 52 écoles secondaires sélectionnées à Bukavu pour tester des hypothèses concernant leur préférence de système linguistique d’enseignement supérieur: 78,6% des élèves de cinquième et sixième années préféraient l’anglophonie. A la question de savoir comment s’y prendre, 86% ont exprimé leur disposition à apprendre l’anglais en dehors du cadre scolaire (centre de formation, cours du soir…) pour maitriser la langue avant de s’inscrire à l’université.

Plus tard en 2021, une étude est réalisée auprès des élèves et étudiants membres des clubs d’anglais. Ils ont souhaité à 52,2% suivre des programmes de cours, soit entièrement anglophones soit bilingues ici au pays pour les raisons suivantes : (1) il n’est pas nécessaire d’aller étudier à l’étranger tant que l’on peut obtenir le système anglophone au pays, et (2) un système bilingue pris localement est préférable par le fait qu’on étudie sa filière tout en profitant de maitriser les langues internationales.

A l’heure actuelle, toutes les évidences en termes de préférence sur le marché sont peut-être la raison de l’intérêt que l’Etat congolais trouve en encourageant les entrepreneurs éducationnels d’investir dans la création des institutions bilingues. Cependant, dans le Kivu tout entier, une seule institution supérieure bilingue existe, l’université chrétienne bilingue du Congo, située dans la périphérie à Beni, créée en 2007 et gérée par la 8e CEBCA (une église protestante) d’obédience anglophone.

Bukavu et Goma sont deux villes de la RDC qui partagent des frontières avec des pays voisins déjà anglophones et membres de la communauté est-africaine et de la Common Wealth. Le modèle éducationnel de ces pays voisins caractérisé par l’adoption de l’anglais comme langue d’instruction est devenu si alléchant pour la jeunesse congolaise de la partie orientale du pays à telle enseigne que plus de 200 jeunes de Bukavu et Goma traversent la frontière chaque année pour aller étudier dans les universités anglophones de Kampala, Kigali, Dar-es-Salaam, Bujumbura et Nairobi. Mais alors, étant donné la distance entre ces villes hôtesses et les villes congolaises ces jeunes étudiants sont obligés de chercher des familles d’accueil dans les villes hôtesses, ce qui n’est pas favorable aux jeunes filles (les parents craignant pour leur moralité, mœurs et leur santé) et aux jeunes garçons appartenant aux familles démunies et n’ayant pas de familles d’accueil dans ces villes hébergeant les universités avec système linguistique de leurs rêves. Disons même que plusieurs parents témoignent avoir constaté plus tard que les enfants n’étaient pas allés étudier mais ont perdu le temps dans l’oisiveté et délinquance faute de suivi et d’encadrement voulu. Une institution anglophone organisée localement serait une alternative plus crédible pour ces parents et leurs enfants.

L’expérience et le succès de notre Fondation BBC dans la formation en langues étrangères couplée avec la réputation déjà acquise grâce à une clientèle abondante et diversifiée, nos recherches et nos convictions nous laissent croire que nous sommes capables d’organiser durablement des études supérieures avec l’anglais comme langue d’enseignement principale. Il sied de rappeler ici qu’en tant qu’entreprise, la Fondation BBC est officiellement enregistrée comme un établissement œuvrant dans la Culture et Education avec comme activité principale les instituts scientifiques (voir notre extrait du RCCM et numéro d’Identification Nationale).

Evidemment, il nous faudra organiser ces enseignements dans les filières pour lesquelles les cours fondamentaux ont des enseignants bilingues. Vous trouverez en annexe les fichiers reprenant tous les cours, leurs objectifs et les enseignants respectifs conformément au Programme national du ministère de tutelle sous système LMD/BMD.