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JOURNEE PORTE OUVERTE: L’UBC veut maximiser ses acquis

Bâtiment UBC

Découvrir les installations, les services et la formation offerts par l’Université Bilingue du Congo, c’est parmi les attentes de plusieurs personnes invitées à la journée portes ouvertes de cette institution universitaire. Cette activité intervient ce vendredi 27 juin 2024 à son adresse située à l’avenue du Plateau, quartier Nyalukemba, commune d’Ibanda, Ville de Bukavu.

Sous le thème : « Assumer notre indépendance, notre liberté, et participer activement dans la promotion du dialogue, de la compréhension et du développement parmi les nations du monde », l’UBC veut faire tomber, au sein de la société congolaise et bukavienne, les multiples barrières liées à l’éducation et la formation d’une jeunesse capable et libre, compétitive et ouverte au monde.

Développant plusieurs approches sur ce thème, le Chef des travaux Euphrem NGOY BIRINGANINE pense que ce thème ne s’éloigne pas du contexte de l’indépendance politique par ce que comme l’entendait le héros national P.E. Lumumba « le Congo est désormais indépendant de la Belgique. La Belgique restera un pays ami avec qui le Congo traitera d’égal à égal (sans complexe) ». L’engagement à vouloir traiter d’égal à égal donne lieu au dialogue entre deux nations, deux gouvernements, deux peuples.

Il il renchérit en disant que ce thème consacre bien le rôle du bilinguisme comme facteur au cœur du dialogue interculturel et pouvant faciliter le rapprochement des nations et de ce fait même la promotion de la paix, de la compréhension et du développement global corroborant ainsi les motifs contenus dans la résolution 71/288 adoptée par l’assemblée générale des nations unies le 24 mai 2017, au cours de sa soixante et onzième session ordinaire (82séance plénière).

A en croire le Chef des travaux, ce thème permet de circonscrire facilement le rôle d’une éducation bilingue dans la formation des citoyens mondiaux décomplexés par l’idéologie externalisée qu’incarne cette éducation bilingue.

Qu’est-ce que l’UBC tente de vous faire comprendre par ce thème aussi spécifique ?

Comme d’aucuns le savent, le monde du 21e siècle, siècle de la mondialisation, est de plus en plus globalisé que jamais dans son histoire. Si bien que les peuples de tous les coins de la planète sont rapprochés par les facilités qu’offre la révolution technologique notamment dans le secteur de l’information et de la communication.

Par conséquent, les barrières que la géographie érigeait hier entre les nations et les peuples sont brisées et les distances comblées par des ponts. Ces ponts technologiques nécessitent de s’asseoir sur des fondations idéologiques, linguistiques, afin de faciliter les activités humaines et renforcer la pleine jouissance des droits et libertés citoyennes par tous sans distinction de race, de religion, de situation géographique, de langue, etc.

La résolution résolution 71/288 précitée se fonde sur des convictions profondes qui justifient la nécessité des couloirs d’échanges :

  1. En rappelant notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui confirme que toutes les cultures et toutes les civilisations peuvent contribuer au développement durable, dont elles sont des éléments indispensables, 
  2. En considérant que le respect de la diversité culturelle et linguistique est essentiel à  la  promotion,  dans  l’Organisation  des  Nations  Unies,  de  l’esprit  d’ouverture,  de l’équité et du dialogue, 
  3. En prenant conscience  du  rôle  que  joue  le  multilinguisme,  valeur  fondamentale  de l’Organisation  des  Nations  Unies,  dans  les  activités  de  l’Organisation  et  l’image qu’elle  projette  dans  le  monde,  et  sachant  qu’il  importe  de  le  favoriser  pour promouvoir,  défendre  et  préserver  la  diversité  culturelle  et  linguistique  à  l’échelle de la planète, 
  4. En acceptant  que  les  langues,  qui  associent  points  communs  et particularités, reflètent l’idée d’un monde uni qui tire sa force de sa diversité. 

Par ce que nous en saisissons l’importance et l’opportunité, alors, par quels mécanismes se mettre au rendez-vous du dialogue interculturel ou international ?

Au niveau national : Nous devons reconnaitre queles instruments juridiques internationaux sont opposables aux citoyens des nations dont les responsables les ont ratifiés.Or nombreux de ces instruments présentent des opportunités pour les citoyens congolais mais comment les découvrir lorsque nous en sommes offusqués ?Ainsi, il est question de promouvoir la mise en place despolitiques éducatives inclusives et externalisées, qui produisent des citoyens au profil compatible avec l’industrie professionnelle globale, notamment pour le cycle universitaire. C’est ce que nous appelons la conversation entre l’école et le social pour une éducation rentable. C’est même cela l’opportunité présentée dans l’ODD4 qui prône une éducation de qualité, éducation perfectible tout au long de la vie.

Au niveau local : au 21e siècle, le local n’est plus en conflit avec l’international. Un citoyen chinois, kenyan, ougandais viendra profiter des opportunités disponibles dans votre milieu tant il est plus informe, plus qualifie et plus compétitif que vous. Inversement, vous pouvez également attraper des opportunités de n’importe que coin du monde, même sans devoir voyager physiquement, pourvu que vous ayez le profil le plus compétitif pour cette opportunités. Des exemples sont légion. Tout est fonction du modèle éducatif dont votre profil est fait. Les institutions d’enseignement actuelles devraient mettre le cap sur le modèle le plus flexible, externalisé et créatif.

Au niveau personnel : 33% de nos regrets dans la vie sont lies au choix que nous avons fait à propos de notre éducation, notamment l’éducation universitaire. Pour participer au développement communautaire et interindividuel, il faut d’abord travailler sur son profil personnel. C’est votre profil qui vous rendra utile et qui vous placera en ordre utile dans ce monde très compétitif.

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